Mythe 1 : La vitamine D est une vitamine.
Réalité : la vitamine D est une hormone. Elle est dérivée du cholestérol. Elle active des processus cellulaires et n’agit pas en tant que co-facteur. Les récepteurs à la vitamine D ont un effet direct sur les cellules suivantes : le tissu adipeux, les surrénales, les os, le cerveau, les seins, les cellules cancéreuses, le colon, le cartilage, l’endothélium, les épididymes, les ganglions, les follicules pileux, l’intestin, les reins, le foie, les poumons, les muscles, les ostéoblastes, les ovaires, les cellules bêta du pancréas, les parathyroïdes, les parotides, la pituitaire, le placenta, la prostate, la peau, l’estomac, les testicules, le thymus, la thyroïde et l’utérus.
Mythe 2 : Une activité normale nous fournit assez de vitamine D grâce à l’exposition au soleil.
Réalité : La plupart des personnes ne prennent pas assez de soleil pour maintenir un niveau adéquat de vitamine D. De nos jours, nous vivons plus à l’intérieur ce qui entraîne une production de vitamine D beaucoup moins importante que ce qui est nécessaire à une bonne santé. Les écrans solaires, le vieillissement et l’obésité réduisent significativement l’absorption naturelle de la vitamine D.
Mythe 3 : La supplémentation des aliments en vitamine D est adéquate.
Réalité : Les aliments sont généralement enrichis en vitamine D2, une forme qui procure seulement le tiers de l’efficacité de la vitamine D3 dans notre corps. De plus, de nombreuses études démontrent que plusieurs aliments enrichis contiennent des niveaux de vitamine D plus bas qu’indiqué sur l’étiquette.
Mythe 4 : 1,25 (OH)D3 est la meilleure analyse pour les niveaux de vitamine D.
Réalité : Le 25(OH)D3 a une demi-vie plus longue et reste la meilleure mesure des niveaux de vitamine D. Cette substance se convertit dans les formes bi-hydroxy telles que la 1,25 (OH)D3 qui a une demi-vie plus courte et qui, par conséquent, n’est pas une mesure adéquate.
Mythe 5 : Les valeurs de référence pour la vitamine D sont précises.
Réalité : Les valeurs de référence pour la 25(OH)D3 sont franchement inadéquates résultant en une hausse de la déficience en vitamine D. Des niveaux entre 25 et 75 nmol/L sont suboptimaux. Des niveaux entre 75 et 200 nmol/L sont optimaux.
Mythe 6 : La supplémentation en vitamine D est non toxique.
Réalité : La conséquence majeure d’une toxicité en vitamine D est l’hypercalcémie qui doit, par ailleurs, être vérifiée périodiquement durant toute la durée de la supplémentation. Des changements dans le rythme cardiaque, une lithiase sont aussi des préoccupations courantes. Le seuil de toxicité de la vitamine D se situe à 40,000 UI par jour. Le calcium sérique devrait être évalué mensuellement à cette dose. A l’heure actuelle, 10,000 UI par jour est la dose limite sécuritaire acceptée par le NIH (National Health Institute, É.U.).
Mythe 7 : L’Apport Journalier Recommandé (RDA aux É.U.) pour la vitamine D est adéquat.
Réalité : En fait, la prise de 400 UI par jour abaissera les niveaux de 25(OH) D3. La supplémentation avec 5000 UI par jour pendant trois mois élève théoriquement le niveau de 25(OH)D3 d’environ 50 nmol/L, et 10,000 UI par jour pendant trois mois devrait élever ce niveau d’environ 100 nmol/L. Les personnes prenant 1,000 UI par jour n’élèvent leur niveau que de 10 nmol/L.
Mythe 8 : Les différentes formes de vitamine D sont toutes identiques.
Réalité : La vitamine D-3 (cholécalciférol) est préférable. L’efficacité de la forme D-2 (ergocalciférol) de source végétale représente le tiers de celle de la forme D-3.
Mythe 9 : La vitamine D permet de traiter seulement l’ostéoporose et le rachitisme.
Réalité : En plus de son action sur la densité osseuse, la vitamine D a un effet bénéfique sur des troubles en lien avec le système cardiovasculaire, le système immunitaire, la glycémie et le système nerveux.
Mythe 10 : La vitamine D doit être évitée durant la grossesse et l’allaitement.
Réalité: Les femmes enceintes devraient recevoir une supplémentation quotidienne de 4,000 UI de vitamine D. Les femmes qui allaitent, quant à elles, nécessitent une supplémentation quotidienne de 6,000 UI de vitamine D. La vitamine D, pas le 25(OH)D3, pénètrent dans le lait maternel, et des doses quotidiennes sont préférables aux doses hebdomadaires. Éviter de supplémenter l’enfant et à la place supplémenter directement la mère qui allaite. Si l’enfant est alimenté au biberon, le supplémenter avec 400-800 UI/jour.
Dr. Jared M. Skowron
Traduction libre d'un article du Dr Jared M. Skowron (https://www.dynamicchiropractic.com/mpacms/dc/article.php?id=54092)